Noisy le Sec : Motus et bouche cousue.

Vu sur la page de Once upon a time sur Le post.fr

Tous les candidats sont d’accords,
on veut une campagne propre,
on veut du recyclable, du non polluant,
du bio.
On veut élever le débat　!
Halte à la médiocratie　!

Alors, on ne parlera pas des sujets qui fâchent, même si on sort de dix années d’autocratie avec une confiscation systématique de démocratie au profit des deux édiles affublées de cabinets dont l’incompétence n’aura égalé que le dévouement que justifiait un avantageux régime indemnitaire. Comble du discours pernicieux, évoquer le népotisme moyen âgeux ou la transmission du bien naître serait en passe de devenir le nec du vulgaire, le passeport pour la vindicte assurée des milieux autorisés.

Passons sur les tribulations d’I-Phone-Man au Sahara et affirmons solennellement qu’il serait parfaitement inconvenant et malsonnant d’évoquer même au conditionnel ce que certains nomment déjà des frais inconsidérés de régalade pourtant toujours impayés dans un resto côté d'une ville voisine alors que dans le même temps on susurre que Léon le Breton aurait bénéficié d’un bail à loyer extrêmement modéré sur un appartement du contingent de la ville.

Quelques indiscrétions laisseraient penser que le montant du dit loyer aurait rétréci d'environ 800 à 0 €uro, à moins que l’étourdi ( décidément ) n’ait oublié ses quittances. Depuis son départ du château pour un placard doré, il aurait nous dit-on pété un câble pour protéger sa maîtresse avant de claquer la porte dans un tonnerre d'éructations… On comprends mieux l'ombrageux garçon…

Alors nous ferons silence sur le silence des élus qui pour les raisons similaires et fort estimables nous dit-on, auront opté pour que tout ne parte pas à vau l’eau…

Et pourtant, et pourtant, appareils et ambitions obligent, il semblerait que la dissimulation collective des dysfonctionnements structurels ne soit pas étrangère à la détérioration des rouages politico-administratifs de notre commune. Est-ce une campagne propre que d’émettre l’hypothèse selon laquelle les états majors déconsidèrent le quotidien des Noiséens　? La valse à trois temps des égos se danse sur le dos des administrés et du contribuable sur un air de "　je t’aime, moi non plus　", après la discorde des mandats, viennent les négociations de pré-campagne et l’annonce des retrouvailles sur les oreillers d’entre deux tours. Elever le débat, c’est aussi en parti décider d’occulter la grille de lecture qui permet au cocu de payer le prix des retours affectifs.

Ça fait plus d’une décennie que la ville bascule à gauche ou à droite à 150 voix près sur un fond d’abstention record. N’en doutons pas c’est très bien ainsi, les petites oligarchies peuvent ainsi garder la main.

Et pour tout dire, les mains propres.