Les transports en Ile-de-France

Dossier Tramway T1

 CONCERTATION PUBLIQUE

Dans le cadre de la concertation sur la prolongation EST du tramway T1 actuellement bloqué dans notre ville de Noisy-le-Sec, se déroulait ce mercredi 19 novembre au soir un 1er ATELIER URBAIN.

Il s'inscrit dans une démarche de dialogue souhaitée par nos concitoyens depuis des années et à laquelle, Madame Alda PEIREIRA-LEMAITRE , Maire (PS) de Noisy-le-Sec a, conformément à ses engagements de mars dernier, organisée avec l'ensemble des partenaires, et ils sont nombreux.

Un tel atelier permet de travailler plus en profondeur certains aspects fondamentaux du projet, et favorise les échanges du fait du caractère plus restreint de l'assemblée composée de représentants des noiséens au travers de conseillers de chaque quartier, des acteurs des mondes économiques, associatifs, ...

Monsieur Nasser FERRADJ, Maire-Adjoint (PS) en charge de la coordination des Conseils de quartiers (très bien représentés ce soir) à souhaité la bienvenue aux participants et a tenu à excuser l'absence de Madame le Maire, retenue dans une autre réunion.

C'est Madame BORY, du Cabinet CS CONSEILS, partenaire technique, qui a mené les débats, sous l'oeil attentif de monsieur Michel GAILLARD, membre de la Commission Nationale du Debat Public.

Les exposés ont été efficaces, les orateurs de qualité, les contradicteurs très inspirés au travers de questions pertinentes.

Cette soirée, passionnante, enrichissante et très dense ne pourra pas faire l'objet d'un seul article.

Nous commencerons donc par l'exposé de Madame Marie-Renée BUISSON, représentant la RATP, qui souhaitait, par un diaporama très bien iconographié, présenter l'insertion de la ligne de tramway T1 dans le maillage actuel des transports régionaux, mais aussi à venir, ainsi que les enjeux sociaux induits.

Car construire un transport collectif ne peut s'aborder que si l'on tient compte de l'espace temps et des projections socios-économiques connexes sur au moins une génération.

Mais revenons-en à l'exposé de Madame BUISSON, dont le thème était  :

 "LA MOBILITE EN REGION ILE DE FRANCE" .

Avec ses quelques 12 millions d'habitants....

Les Franciliens effectuent donc chaque jour 35,2 milions de déplacements soit 3,5 déplacements / J / Hab.

1 tiers (plus précisemment 34%) se font à pied. Ce sont donc les moyens mécanisés (voiture, transports collectifs, deux-roues) qui prédominent.

De 1976 à 2001, sur le 23,2 millions de déplacements mécanisés, la voiture est passée de 9,8 millions à 15,5. Dans la même période, le transport collectif passait de 34% à 29,3%.

Mais il tient lieux de prendre en compte les localisations géographiques desdits déplacements car sur ces 25 années d'études (le temps d'une seule génération) les déplacements :
- Intra-muros parisiens ont chuté de 8% :
- De Paris vers la banlieue ont augmenté de 5% ;
- Mais   surtout   les   déplacements   de   banlieue   à   banlieue   ont explosé :   + 50 %

avec une part croissante de l'automobile.

Zoomons quelque peu sur les territoires concernés plus particulièrement par ce tramway : Noisy-le-Sec, Romainville, Montreuil, Rosny-Sous-Bois (en Seine-saint-Denis), ainsi que val-de-Fontenay (Val-de-Marne).

Cette surface concerne directement 800'000 déplacement mécanisés par jour dont 444'000 sont des liaisons avec d'autres secteurs de la banlieue et 125'000 sont des déplacements sans sortir du périmètre pré-cité.

L'augmentation de la vitesse de developpement des réseaux a incité le francilien à habiter plus loin. Si le temps moyen quotidien consacré au transport est relativement stable (80 minutes/jour), la distance à augmenté de 27 % durant ces années d'études (13 à 16,5 km/trajet).

Mais en même temps, le réseau de transport en commun se dévellopait en étoile seulement, alors que le réseau routier se structurait aussi en radiale mais également en rocades circulaires.

Dans Paris intra-muros, on trouve une station tous les 600 mètres (pour 7'000 habitants. En proche banlieue, c'est le double.

L'objectif d'un tramway en rocade est donc d'assurer une meilleure desserte en proposant une station à moins de 1'000 mètre (pour 9'000 habitants).

à suivre.

Reportage :
Marie-Laure GOUBO
Jean-Emmanuel NICOLAU-BERGERET
© 20 novembre 2008 - JENB Productions 

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